De nombreux enjeux sont en perspectives pour le prochain sommet de l’Amazonie

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Depuis quelques années, la forêt Amazonienne peine à œuvrer pour la biodiversité planétaire. Elle est victime d’un courant de déforestation qui ne cesse de croître chaque jour. Face à cette situation, le président brésilien Luiz Lula da Silva a organisé un sommet de l’Amazonie le mardi 8 août. Si plusieurs promesses ont pu être faites, l’absence de prise de décisions reste à déplorer.

Une volonté de préservation

Huit pays de l’Amérique latine se sont réunis en 1995 pour créer l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA). Malheureusement, elle n’a pas été d’une grande utilité. La forêt a notamment perdu près de 17 % de sa végétation au cours des trois dernières décennies.

Sous le mandat de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, elle a été victime d’une déforestation intensive. Lula da Silva a donc voulu rebâtir une politique environnementale longtemps négligée. Il a mis des moyens plus conséquents à la disposition de la police de l’environnement.

Il a également obtenu le soutien de l’Allemagne et de la Norvège pour le financement du Fonds pour l’Amazonie. Fort de ces prouesses, il a voulu organiser un sommet pour discuter de l’avenir de la forêt de l’Amazonie. Le président a assuré que cette rencontre serait un tournant décisif pour la région.

Une série de promesses, sans prise de décision réelle

Pour la première fois depuis 2009, les huit membres de l’OCTA se sont réunis à Belém lors d’un sommet. À cette occasion, ils ont examiné en profondeur les dangers auxquels est exposée la forêt amazonienne. A l’issue des discussions, ils ont créé une nouvelle alliance pour lutter contre la déforestation.

Si leur approche est à féliciter, elle comporte néanmoins plusieurs lacunes. En effet, elle semble s’articuler autour d’une longue série de promesses. Malheureusement, elle est pénalisée par un véritable manque de prise de décision. Certains défenseurs de la nature considèrent qu’elle n’est qu’un consensus de façade. 

Une divergence d’opinions entre les pays

Tous les pays participants à ce sommet amazonien ne partageaient pas les mêmes visions. Certains estiment qu’atteindre un seuil de déforestation zéro suffit amplement pour résoudre la problématique du jour. D’autres clament que cet objectif est insuffisant. 

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, déclare qu’il faudrait également abandonner les énergies fossiles. Il se heurte alors à l’opposition du Venezuela et du Brésil qui ne se voient pas fermer leurs usines de production d’hydrocarbure. Le chemin vers de réelles améliorations dans la région s’avère donc long.

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