Les bases à connaître pour un entretien réussi de vos plantes d’intérieur

Les plantes d’intérieur apportent un véritable atout charme à votre logement. Elles régulent la température ambiante, purifient l’air et décorent le cadre. Cependant, pour profiter de tous leurs avantages, vous devez en prendre soin correctement. Voici quelques bons comportements qu’il faut adopter.

Comprenez les besoins spécifiques en eau de vos plantes d’intérieur

Pour faciliter une bonne croissance de vos plantes d’intérieur, vous devez chercher à bien comprendre leurs besoins en eau. Quand et comment faut-il arroser vos végétaux pour ne pas bouleverser leur cycle de vie ? Sachez simplement qu’il faut leur fournir suffisamment d’eau afin d’humidifier toute la motte de racines. S’il s’agit de plantes vertes, attendez que le terreau soit légèrement sec au toucher avant d’effectuer un autre arrosage. S’il s’agit en revanche de succulentes, il faudra patienter pour que l’engrais soit très sec avant de leur fournir de l’eau. Les besoins d’une plante d’intérieur peuvent changer en fonction de son cycle de vie et de ses conditions. Lorsqu’elle est en fleur, en croissance ou dans un petit pot, vous devez l’arroser davantage. A contrario, si elle manque de lumière ou pousse peu, il faudra moins la nourrir en eau.

Dans l’optique d’optimiser votre routine d’arrosage, vous pouvez vous faire aider par une application dédiée à l’entretien des plantes. Elle vous donnera des conseils personnalisés pour favoriser le développement de vos végétaux. Des rappels simples et efficaces vous seront envoyés pour éviter d’éventuels oublis. Grâce à l’utilisation d’une application pour l’entretien de vos plantes, vous pourrez en effet suivre facilement les dates de rempotage, de fertilisation et d’arrosage de nombreuses espèces de végétaux.

Fournissez à vos plantes la bonne lumière

Ce n’est un secret pour personne, pour une croissance optimale, les plantes ont besoin de lumière. Il peut être toutefois de bien doser cette ressource. Notez que même les végétaux qui tolèrent l’ombre ont une préférence pour les espaces lumineux où ils peuvent recevoir quotidiennement environ 3 heures de soleil direct. Idéalement, vous devez placer vos plantes d’intérieur près des fenêtres, surtout pendant l’hiver où l’ensoleillement est limité.

Dans une pièce orientée vers le nord, la clarté est généralement insuffisante. Il en est de même lorsque vos fenêtres sont obstruées par des branchages. Dans ces cas, la meilleure solution est d’opter pour un éclairage d’appoint DEL fluorescent. Privilégiez un modèle capable de fournir une illumination quotidienne de 14 à 16 heures.

Choisissez le terreau et les pots adaptés pour chaque type de végétal

Le choix du terreau peut impacter le développement d’une plante. Il en existe une grande variété, avec différentes caractéristiques. Celui que vous sélectionnez doit être riche, capable de fournir les nutriments essentiels et de respirer. Il doit s’adapter à la nature de vos végétaux. Vous devez également choisir des pots appropriés au type de plante que vous allez y positionner.

Quel est le terreau idéal ?

Si vous avez des plantes méditerranéennes dans votre salon, optez pour un terreau souple, léger et perméable. Il retient bien l’eau et favorise la croissance. Le terreau universel s’adapte quant à lui à presque tous les types de plantes. Sa qualité laisse cependant à désirer. Aussi, il n’est pas très recommandé pour les végétaux en pots. Vous pouvez le remplacer par le terreau horticole qui est beaucoup plus riche en humus, oligo-éléments, fumier et algues. Il est compatible avec presque tous les végétaux, à l’exception de l’espèce acidophile. De son côté, la terre de bruyère est un terreau prélevé directement dans la nature. Avec un pH estimé à 5, elle est composée de substrats légers, très perméables et riches en humus. Vous pouvez l’utiliser pour des plantes provenant de terres acides comme celles-ci :

• rhododendron,
• azalée,
• skimmia,
• camélia,
• pieris.

Le terreau pour agrumes est quant à lui composé de fibres, d’écorces, de tourbes blondes et brunes, de perlite, de pouzzolane et de sable. Vous pouvez lui rajouter du compost ou de la terre de jardin.

Quel pot devez-vous choisir ?

Le pot joue un rôle pivot dans la croissance de vos plantes. Il leur fournit l’espace nécessaire pour étendre leurs racines et absorber les nutriments. Vous devez donc choisir une taille adéquate : ni trop petite, ni trop grande. Le matériau de conception est également à considérer. De manière générale, vous pouvez privilégier les pots en argile, car ils favorisent une bonne circulation de l’humidité et de l’air. Ils préviennent ainsi la pourriture des racines et empêchent l’excès d’eau. Ce type de contenant a l’avantage d’être durable, résistant et capable de réguler la température du terreau.

Les pots en plastique sont une alternative plus économique. Légers, faciles à déplacer et capables de résister aux intempéries, ils sont très pratiques. Cependant, ils ne sont pas recommandés pour les plantes qui ont besoin de ventilation au niveau des racines. Il existe des pots qui sont spécialement conçus pour répondre aux besoins des végétaux d’intérieur : drainage, circulation de l’air, rétention d’humidité. Certains modèles sont par exemple dotés d’un système d’arrosage intégré afin de permettre aux plants d’avoir la quantité d’eau idéale à tout moment. Des jardinières avec système d’éclairage LED intégré seront très utiles à des végétaux qui ont besoin d’une bonne dose de lumière pour croître.

Quelle est l’importance du taux d’humidité pour vos plantes d’intérieur ?

Les plantes ont besoin d’un taux d’humidité de 70 % pour se développer normalement. Elles sont en réalité dotées de pores appelés stomates qui leur permettent de rejeter de l’oxygène et d’absorber le CO2. Pour effectuer ces échanges gazeux, elles doivent être dans un environnement où l’humidité relative ambiante est importante. Lorsque l’air est trop sec, les plantes referment leurs stomates afin de ne pas dessécher trop rapidement. Ce faisant, les échanges gazeux indispensables à la photosynthèse se déroulent mal. Les végétaux respirent alors moins bien, ce qui entraîne le flétrissement de leur feuillage ou la suspension de la floraison. Lorsque le taux d’humidité descend en dessous de 30 %, les conséquences sont encore plus dramatiques. Entre 80 % et 90 %, les plantes sont exposées à la prolifération de ravageurs et de maladies diverses.

Pour contenter humains et végétaux, un seuil d’humidité relative d’environ 50 % est parfaitement approprié. Avec la mise en marche du chauffage en hiver et en automne, ce taux baisse très naturellement, défavorisant ainsi les plantes. Pour réguler l’humidification dans votre intérieur, plusieurs solutions peuvent être envisagées. Prenez par exemple l’habitude de vaporiser vos végétaux dont les racines sont apparentes, en utilisant de l’eau non calcaire. Optez pour un humidificateur, un saturateur ou un plateau humidifiant. Vous pouvez aussi placer vos végétaux dans les pièces les plus humides (cuisine, salle d’eau) de votre logement, à condition qu’elles bénéficient d’une bonne luminosité.

Techniques de taille et d’entretien pour favoriser leur croissance

Pour permettre à vos végétaux de croître uniformément, vous devez les tailler à certains moments spécifiques. Plusieurs techniques peuvent être utilisées. La taille de nettoyage est la plus douce et surtout la moins stressante pour le débutant. Elle consiste à supprimer les feuilles brunes, les feuilles jaunes et les branches endormies à l’aide d’un sécateur. Vous pouvez l’effectuer pendant toutes les saisons.

De son côté, le pinçage est une technique qui consiste à supprimer exclusivement les tissus délicats de l’extrémité de la tige, en l’occurrence le bourgeon terminal. Il suspend la croissance du végétal sans laisser de cicatrices apparentes. Vous pouvez le faire avec un sécateur ou en utilisant les ongles de votre index et de votre pouce. Le pinçage se fait souvent au début du printemps et de l’automne. Notez qu’il peut être également effectué à n’importe quel moment, au cours du développement du plant.

Il arrive que les végétaux deviennent trop massifs et encombrants. Dans ce cas, une taille de réduction s’impose. À l’aide d’un sécateur ou d’une scie, vous pouvez raccourcir leur tronc ou les branches qui dérangent. Idéalement, coupez toujours au-dessus d’un nœud, c’est-à-dire à l’endroit où il y avait déjà eu une feuille.

La prévention des problèmes courants chez les plantes d’intérieur

L’apparition de feuilles jaunes est l’un des nombreux problèmes auxquels sont confrontées les plantes d’intérieur. Ce phénomène peut être dû à un mauvais entretien, un manque de lumière ou un excès d’eau. Il vous revient d’identifier la source du problème et d’y remédier. Vous pourrez ainsi réguler l’arrosage ou placer les végétaux dans un environnement plus éclairé.

Au fil du temps, vos plants peuvent être infestés de différents types de parasites. Il peut s’agir d’acariens rouges, de cochenilles farineuses, d’aleurodes, de pucerons, de thrips ou de moucherons. Ces insectes ravageurs sont généralement très nocifs pour les plantes et peuvent aussi perturber votre quiétude. Pour vous en débarrasser, vous devrez utiliser des solutions adaptées à chaque espèce. Les aleurodes sont par exemple sensibles au savon insecticide et à l’huile de neem. Avec un jet d’eau régulier, vous pouvez éliminer les pucerons de vos plantes. Pour vous débarrasser des thrips, essuyez fréquemment les tiges et feuilles de vos végétaux.

Si votre plante commence à perdre ses feuilles ou à flétrir, cela signifie que ses racines sont probablement en train de pourrir. Face à cette situation, la meilleure solution est d’envisager un rempotage.

Reseau Agricole