Depuis quelques années, les politiques écologiques deviennent de plus en plus strictes en France. Si certaines donnent des résultats, d’autres se révèlent inefficaces et décevantes. C’est le cas de la surpression des tickets de caisse. Certains citoyens estiment notamment que cette mesure entrave inutilement leur bien-être. Ils en appellent alors à la mise en place de politiques plus intéressantes.
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Une politique infructueuse
Depuis le 1er août 2023, le gouvernement français a interdit l’utilisation des tickets de caisse. En principe, ils sont pour la plupart biodégradables ou faciles à recycler. Leur suppression ne semble donc pas avoir un réel impact sur le plan écologique. En revanche, elle empiète sur le bien-être et le confort des consommateurs. Ceux-ci déclarent avoir besoin de ces tickets pour mettre de l’ordre dans leurs comptes.
N’ayant pas le réflexe de consulter leurs factures par SMS ou mail, les personnes âgées sont les plus touchées. D’après certains sondages, 80 % des plus de 66 ans sauvegardent leurs tickets de caisse pour mieux effectuer leurs achats alimentaires. Chez les moins de 66 ans, cette marge est estimée à 65 %. Plusieurs citoyens considèrent alors qu’ils sont les cibles d’une mesure punitive. Selon eux, ce type de politique convient davantage aux fabricants et distributeurs de plastiques non recyclables.
L’industrie du plastique sur la sellette
Face à la situation actuelle, l’industrie du plastique est sans cesse remise en cause. Aux yeux des consommateurs français, elle est une véritable menace pour la planète. Quelques études ont révélé que près de 80 % des emballages plastiques ne sont pas recyclés. Ils échouent souvent dans les océans et tuent lentement les espèces marines.
Présente dans la chaîne alimentaire, l’être humain n’est pas épargné des conséquences de cette absorption de microbille. Sa santé est exposée à plusieurs risques, puisqu’il consomme des aliments issus de la mer. Malheureusement, les choses ne s’arrangent guère, même avec le recyclage de certains déchets plastiques.
Une orientation vers des matériaux recyclables
Le recyclage du plastique dépend d’une kyrielle d’équipements (camions spécifiques, poubelles adaptées, énergie pour la fonte…). Il en découle de lourdes charges financières qui doivent être supportées par l’État, les collectivités et les citoyens. Afin de pallier ces dépenses, les autorités publiques doivent envisager d’autres solutions pour l’industrie du plastique.
Au lieu de supprimer les tickets de caisse, elles peuvent interdire les emballages plastiques. Elles peuvent également orienter les fabricants de l’industrie vers des matériaux plus recyclables. Pour cela, il leur suffit de créer un fonds d’aide capable de les accompagner dans leur transition.
