Quelques‌ ‌femmes‌ ‌célèbres‌ ‌botanistes‌ ‌ ‌

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Les femmes aussi bien que les hommes ont une histoire dans le domaine de la botanique. En effet, les hommes ne sont pas les seuls à avoir fait des découvertes, mené des recherches, fait des explorations dans ce domaine. Je vous propose dans cet article, un tour d’horizon sur les grandes figures féminines de la botanique. 

La première botaniste américaine Jane Colden

Jane Colden est née en 1724 à New York, et a vécu 41 ans. Après avoir appris la classification des plantes avec son père Cadwallader Colden qui était médecin, Jane passe son temps à étudier la flore et aller à la recherche de nouvelles espèces. Une bonne partie du temps de la botaniste était consacrée à herboriser le long de Hudson. Jane Colden avait à son actif la découverte de plus de 300 espèces, ainsi que la publication d’un ouvrage sur la flore new-yorkaise. 

Joséphine Beauharnais, impératrice des Français

Joséphine Beauharnais est née en 1763 et décédée en 1814. Elle fut l’épouse de Napoléon 1er. Elle développait une passion exceptionnelle pour la botanique. Joséphine avait fait construire une serre où elle cultivait des plantes. Elle avait des espèces venues de tous les pays. Elle est également celle qui a aménagé le parc du château de la Malmaison en France. Grâce à son travail, plus de 200 espèces de plantes nouvelles ont été introduites en France. 

Jeanne Barret, une botaniste extraordinaire 

Jeanne Barret était la compagne du botaniste naturaliste Philibert Commerson qui lui a appris la reconnaissance de la flore et le classement des plantes. Ayant voyagé avec lui à la découverte de spécimens de la flore d’autres pays, elle revient en France 5000 plantes et herbiers, qu’elle a découverts au cours de son voyage. Il faut noter que 3000 espèces de ce qu’elle a ramené en France n’étaient pas encore connues en France. Selon l’histoire, c’est la première femme à avoir fait le tour du monde. Elle fut nommée « femme extraordinaire» par le roi Louis XVI.

Anna Atkins, la pionnière en photographie des plantes

Anna Atkins est la première personne à avoir publié un livre de botanique avec des photographies. Ce livre était intitulé Photographs en British Algae. Elle était Anglaise et s’intéressait beaucoup aux algues marines anglaises, qu’elle s’est consacrée à étudier. Anna Atkins est considérée comme la première photographe des fleurs.

Agnès Arber et la morphologie des plantes

Première femme botaniste à intégrer la Royal Society en 1946, la Britannique Agnès Arber est celle qui a commencé développer les connaissances sur la morphologie des plantes à fleurs. Elle a reçu en 1948 la médaille d’or de la Linnean Society of London à cause de ses grands travaux. Son ouvrage intitulé Herbals, their origins and evolution comporte des illustrations de plantes qu’elle a réalisées de sa main. 

La princesse Greta Sturdza 

La princesse Greta Sturdza était une passionnée du jardinage. Elle a beaucoup appris à partir de ses propres expériences. Elle recherchait toujours l’harmonie et la perfection en tout temps. C’est d’ailleurs pour cela que son grand jardin Le Vasterival a vite été reconnu pour sa propreté. La princesse Greta Sturdza a développé une grandissante curiosité du monde végétal au fil des années. Son travail en a touché plusieurs.

Amelia Griffiths, collectionneuse d’algues marines

Amelia Griffiths (1768-1858), souvent appelée Mme Griffiths de Torquay dans les ouvrages contemporains, était une phycologue amateur qui a réalisé d’importantes collections de spécimens d’algues marines.

Elle a correspondu avec le botaniste William Henry Harvey pendant de nombreuses années, devenant un ami proche. Ils se sont rencontrés à Torquay en 1839.

Griffiths a été la première à décrire le Ceramium agardhianum A.W.Griffiths ex Harvey 1841 (aujourd’hui C. deslongchampsii) et l’espèce Ceramium botryocarpum en 1844.

Elle a collecté un grand nombre de spécimens. Certains ont été envoyés à d’autres collectionneurs ou scientifiques tandis qu’elle en a monté d’autres dans des albums elle-même. Après sa mort, son propre herbier a été intégré au musée de Torquay et trois albums de ses spécimens se trouvent au Royal Albert Memorial Museum d’Exeter. D’autres ont fait partie des collections du British Museum, notamment 780 algues britanniques achetées en 1852 et 880 spécimens présentés par le North Devon Athenaeum en 1917. Elle avait également fourni du matériel à d’autres collectionneurs et ces derniers se sont retrouvés dans des collections nationales. De plus, certains spécimens se trouvent maintenant dans l’herbier de Kew. Sa fille, Amelia Elizabeth Griffiths (1802-1861), collectionnait également les algues et certaines de ses collections ont été confondues avec celles de sa mère.

Winifred Brenchley, spécialiste des mauvaises herbes

Winifred Elsie Brenchley (1883-1953), botaniste agricole qui a travaillé à la station de recherche Rothamsted. Avec Katherine Warington, elle a démontré le rôle du bore en tant que micronutriment essentiel pour les plantes. Elle a été la première femme du Royaume-Uni à pénétrer dans le domaine de la science agricole, dominé par les hommes. Elle a été décrite comme « peut-être la principale autorité britannique en matière de mauvaises herbes au début du vingtième siècle ».

Zinaïda Botchantseva et la passion des tulipes

Zinaida Petrovna Botschantzeva (10 octobre 1907 – 17 août 1973) était une botaniste, cytologue et embryologiste soviétique et russe, professeur à l’université de Tachkent.

Botschantzeva était issue d’une grande famille cosaque. En 1930, elle obtient un diplôme de biologie à l’université nationale d’Ouzbékistan. En 1930-1933, elle a participé à des expéditions pour étudier la flore de l’Asie centrale. Son conseiller en recherche était Alexei Ivanovich Vvedensky.

Botschantzeva a mené ses propres recherches à l’Université nationale d’Ouzbékistan où elle est devenue professeur en 1966 Ses principaux intérêts de recherche étaient la morphologie, la cytologie et la biologie des plantes sauvages, en particulier des tulipes, ce qui a fait d’elle une pionnière dans ce domaine. Elle a dirigé les départements de biologie et de cytologie du Jardin botanique de l’Académie des sciences d’Ouzbékistan Elle est l’auteur de plus de 50 articles scientifiques. En 1960, elle a soutenu sa thèse de doctorat sur la Morphologie, la Cytologie et la Biologie des Tulipes. Sa thèse a été intégrée dans une monographie qui a été publiée en 1962. Ce livre était riche en informations sur les tulipes sauvages d’Asie centrale et du Caucase. Cet ouvrage remarquable a été réédité en 1981 aux Pays-Bas et traduit en anglais en 1982.

Emilia Anikina, ses découvertes sur le blé

Emilia Anikina (27 novembre (9 décembre) 1886 – 12 décembre 1983) était une botaniste soviétique, professeur, membre de la Société géographique de l’URSS.

Quatre variétés de blé, découvertes par elle au Kazakhstan, ont été baptisées de son nom et incluses comme nouvelles formes dans les livres « Cultural Flora of the USSR » (1935) et « Definer of Real Bread » (1938). En Extrême-Orient, Emilia Eduardovna s’est engagée dans la sélection de variétés locales de blé – « Straube » et « Milogradovka ».

Il faut faire confiance à la météo

Sans ces célèbres femmes botanistes, nous en saurions beaucoup moins aujourd’hui, même avec toutes ces technologies numériques qui sont à la mode, y compris dans le domaine de l’agriculture ou de la botanique. Or, elles-mêmes gagneraient encore plus dans leur savoir-faire, avec par exemple une connaissance parfaite de la meteo agricole les herbiers qui leur fourniraient encore plus d’informations pour mener à bien leurs missions. Il faut dire que désormais les données sont mises à jour en permanence et que l’on peut même prévoir à l’heure près, de quoi l’avenir sera fait, et donc on peut agir en conséquence, la nature dépendant beaucoup de la pluviométrie et de l’ensoleillement, comme elle l’a toujours fait. Désormais donc, les informations délivrées quotidiennement et même heure par heure par les services de météo en france sont cruciales pour toute personne ayant pour mission de faire pousser des fruits et des légumes, voire de la vigne, dans un environnement qui bouge sans cesse. Qui aurait pu prévoir que le gel du mois de mars serait suivi par une canicule telle que l’on a connu cet été des températures de plus de 40 degrés dans certains territoires quand cela n’était pas arrivé depuis plusieurs décennies ?

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