Les exploitations agricoles situées en milieu urbain permettent d’avoir des produits frais et locaux à proximité. Ces fermes urbaines participent également à réduire l’impact environnemental de la production alimentaire. Pour cause, elles plébiscitent des techniques respectueuses de l’environnement et favorisent une utilisation écoresponsable des ressources nécessaires à la culture. Apprenez-en plus sur ces exploitations modernes dans cet article de Réseau Agricole.
Les fermes urbaines, pour réduire l’impact environnemental
Ces fermes sont implantées en zone urbaine. Elles sont de fait proches des consommateurs de la ville. Contrairement aux aliments cultivés dans les milieux agricoles ruraux, ceux des fermes urbaines ne proviennent pas de loin. Ils ne nécessitent donc pas d’être transportés sur de longues distances. Cela aide à limiter les émissions de gaz à effet de serre liées au transport des produits alimentaires. De la même manière, l’achat des vivres produits dans ces exploitations en ville offre la possibilité aux citadins de limiter leur empreinte environnementale négative et d’encourager leur production.
Certaines fermes urbaines s’inscrivent également dans une démarche écologique et écocitoyenne. Elles mettent en place des systèmes de compostage pour recycler les déchets organiques de la ville. Il s’agit notamment des restes de cuisine et des déchets végétaux. Ceux-ci sont transformés en compost de qualité pour servir d’engrais naturel pour les cultures. Cela permet ainsi à ces exploitations urbaines de limiter l’utilisation d’engrais chimiques et, par conséquent, leur impact environnemental. Par ailleurs, les plantes cultivées dans ces fermes contribuent à améliorer la qualité de l’air dans les villes. Pour cause, elles purifient l’air en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) et en produisant de l’oxygène par la photosynthèse.
La valorisation des espaces non utilisés avec une ferme urbaine
Les fermes urbaines sont souvent installées dans des espaces non utilisés afin de les mettre en valeur. Il s’agit des emplacements tels que les :
- toits des immeubles,
- espaces intérieurs,
- jardins partagés,
- terrains vacants,
- espaces publics,
- façades de maison.
En plus de valoriser ces espaces inutilisés, ces exploitations urbaines jouent un rôle dans la préservation de la biodiversité. Elles créent un habitat favorable aux insectes pollinisateurs et contribuent de fait à la préservation des espèces locales.
L’utilisation optimale des ressources des fermes urbaines
Les fermes urbaines ont la particularité d’utiliser les ressources naturelles de façon optimale. Elles utilisent le plus souvent des méthodes de culture innovantes permettant de n’utiliser que la quantité d’eau suffisante pour les cultures. De même, elles sont installées de manière à optimiser l’espace pour en tirer un bon rendement. Ces techniques préconisent l’utilisation efficace de l’eau recyclée afin de lui donner une seconde utilité et d’éviter le gaspillage de cette ressource.
L’eau de pluie peut également être acheminée et stockée pour servir à arroser les plantes. Parmi les techniques les plus en vogue dans ces fermes, on distingue l’hydroponie, la culture en serre, l’agriculture verticale et l’aquaponie.
Les fermes urbaines privilégient les techniques respectueuses de l’environnement
Les exploitations agricoles urbaines préconisent l’utilisation des techniques respectueuses de l’environnement et des animaux. Elles utilisent le plus souvent des pratiques agricoles durables. Par exemple, pour les cultures, l’utilisation des engrais organiques est privilégiée.
De même, les pesticides biologiques ont la cote dans les fermes urbaines, notamment dans celles labellisées. En limitant l’utilisation d’engrais et de pesticides chimiques, elles contribuent à protéger la biodiversité et à préserver la qualité de l’eau dans les sols.
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