Quelques réflexions pour une agriculture durable

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L’agriculture uniquement productiviste avec les impacts négatifs que cela comporte n’est plus de mise car moins acceptée tant par les consommateurs que par les agriculteurs eux-mêmes. L’agriculture française a résolument fait sien le choix d’une prise en compte rationnelle et équilibrée du développement durable depuis plusieurs années et cela doit continuer pour la qualité de tous et de tous les produits agricoles…

1- De nombreux dispositifs sont ainsi mis en œuvre et continueront à être développés :

Le plan Ecophyto, destiné à réduire de 50% le recours aux produits phytosanitaires d’ici 2018, si possible, est désormais pleinement opérationnel.

Ainsi, ces trois dernières années, le recours aux pesticides les plus dangereux a diminué de 87%. Parallèlement, le recours aux techniques de bio-contrôle, en remplacement de l’usage de traitements phytosanitaires, s’est fortement développé.

Les plans de performance énergétique, destinés à réduire la dépendance énergétique de nos exploitations, sont financés à hauteur de 12 millions d’euros en 2012.

Le développement des protéines végétales : 40 M€ y sont consacrés dans le cadre du bilan de santé, permettant ainsi de réduire l’utilisation d’engrais minéraux (et donc les pollutions azotées). Les surfaces en protéagineux ont doublé entre 2009 et 2010.

L’encouragement de la méthanisation qui permet de développer de nouvelles sources d’énergie et de nouvelles sources de revenus pour les exploitants.

Depuis février 2011, à l’initiative du Président de la République, celle-ci est reconnue comme activité agricole. Tous les agriculteurs ont désormais la possibilité de diversifier leur activité et de sécuriser la production de biogaz, d’électricité et de chaleur par la méthanisation.

2- La France s’est également dotée, avec le Haut Conseil des Biotechnologies, des moyens d’évaluer les risques liés à la recherche sur les OGM :

Concernant le MON810, les études scientifiques les plus récentes concluent à la persistance de fortes incertitudes. Son interdiction vient donc d’être renouvelée par une nouvelle clause de sauvegarde qui a pris le relais de celle de 2008, annulée par le Conseil d’Etat.

3- Sur les algues vertes, ont été engagés 134 millions d’euros sur 5 ans.

La grande majorité des financements (120 M€) doit permettre d’accompagner le monde agricole vers une réduction importante des nitrates ;

A été par ailleurs renforcée la réglementation sur les nitrates pour en réduire les diffusions.

4- L’environnement doit être un atout et pas une contrainte pour nos agriculteurs.

Pour cela, le projet pour une France Forte porté par le candidat Nicolas Sarkozy veillera au respect de certains principes, pour ne pas pénaliser notre compétitivité et décourager nos agriculteurs comme cela a pu ou est encore le cas sur trop de questions agricoles :

1er principe : le pragmatisme

Il faut que les choix environnementaux soient compatibles avec la situation économique des exploitations.

2ème principe : l’harmonisation des règles.

Les règles environnementales doivent être les mêmes pour chaque état membre de l’Union Européenne pour qu’il n’y ait pas de distorsion de concurrence à l’intérieur de celle-ci.

3ème principe : La réciprocité internationale

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1 réflexion au sujet de « Quelques réflexions pour une agriculture durable »

  1. La question de l’agriculture durable est d’une importance cruciale, car elle concerne à la fois notre santé, notre environnement et notre sécurité alimentaire. Je suis ravi de constater que cet article aborde ce sujet crucial et soulève des points essentiels. Tout d’abord, l’article mentionne l’importance de réduire l’utilisation des pesticides dans l’agriculture. C’est une préoccupation légitime, car les pesticides peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine et la biodiversité. Pour compléter cette réflexion, je pense qu’il serait bénéfique de promouvoir davantage l’adoption de pratiques alternatives telles que l’agriculture biologique et l’utilisation de méthodes biologiques de lutte contre les ravageurs. Selon une étude de l’Université de Californie, l’agriculture biologique peut réduire l’exposition aux résidus de pesticides de manière significative, tant chez les agriculteurs que chez les consommateurs. De plus, des méthodes de lutte biologiques, telles que l’utilisation d’insectes prédateurs et de plantes compagnes, peuvent aider à maintenir l’équilibre des écosystèmes agricoles et à réduire la dépendance aux produits chimiques.

    Deuxièmement, l’article souligne l’importance de préserver les sols agricoles. Les sols sains sont essentiels pour maintenir la productivité à long terme et réduire l’érosion. À cet égard, j’aimerais ajouter que l’adoption de pratiques de conservation des sols, telles que la rotation des cultures et l’utilisation de cultures de couverture, peut jouer un rôle clé dans la préservation des sols fertiles.

    Des études menées par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont démontré que la rotation des cultures permet de prévenir l’épuisement des nutriments et de contrôler les maladies et les ravageurs. De plus, l’utilisation de cultures de couverture, telles que le trèfle ou la luzerne, aide à améliorer la structure du sol, à prévenir l’érosion et à augmenter la biodiversité microbienne.

    Enfin, l’article mentionne l’importance de promouvoir l’agroforesterie pour une agriculture durable. L’agroforesterie consiste à intégrer des arbres et des cultures sur une même parcelle de terre, ce qui présente de nombreux avantages. Pour compléter cette idée, je voudrais souligner l’importance des systèmes agroforestiers dans la lutte contre le changement climatique.

    Des recherches menées par le Centre international de recherche sur l’agroforesterie (ICRAF) ont montré que les systèmes agroforestiers peuvent stocker de grandes quantités de carbone, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, les arbres agroforestiers fournissent de l’ombre, réduisent l’évaporation de l’eau et améliorent la fertilité du sol grâce à la chute des feuilles.

    En conclusion, l’agriculture durable est un sujet d’une importance capitale pour notre avenir. Pour compléter les réflexions présentées dans l’article, je suggère de promouvoir davantage l’agriculture biologique et les méthodes biologiques de lutte contre les ravageurs, d’adopter des pratiques de conservation des sols telles que la rotation des cultures et l’utilisation de cultures de couverture, et de favoriser l’agroforesterie pour lutter contre le changement climatique. Ces mesures peuvent contribuer à la préservation de notre environnement, à la sécurité alimentaire et à notre bien-être à long terme.

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