1- Métropoles impérialistes :
« En gros » la triade États-Unis, Europe, Japon : là où se concentrent moyens économiques et centres de décisions. Ces métropoles sont qualifiées d’impérialistes par comparaison aux rapports de dépendances politico-socio-économiques qu’entretenait la Rome impériale avec son empire. Les comportements de la triade vis-à-vis du reste du monde relève de l’impérialisme.
2- Pays dépendants :
Souvent anciennes colonies des pays issus de la triade, ce terme convient mieux que celui de « pays en voie de développement » -terme qui sous-entendrait que la situation de ces pays est due principalement à un manque de développement- alors qu’en fait, à travers toute une série de mécanismes (présence militaire, dettes, contrôle de prix des matières premières, etc.), la triade maintient ces pays en état de dépendance.
3- Rapport de propriété :
Part de ceux qui possèdent les « moyens de production » (entreprises et finances) par rapport à ceux qui ne possèdent que « leur force de travail » (intellectuel ou physique). Ces rapports tendent à augmenter du fait de la concentration croissante du Capital (il y a de moins en moins de « propriétaires » qui possèdent de plus en plus)
4- Propriétaires de moyens de production :
autrement dit les capitalistes, possesseurs des machines, des bâtiments, de la technologie des finances ou de tout autre moyen qui vont lui permettre d’exploiter la force de travail d’autrui.
5- Taux de croissance quantitatifs :
On peut mesurer la progression d’une économie de différentes façons, il n’y a aucune méthode « objective » car chaque méthode correspond à des critères subjectifs fixés au préalable. Dans le cas présent, la quantité des marchandises produites, indépendamment de la qualité, de leur réponse aux besoins de la population ou d’avoir été produites dans des conditions durables pour l’environnement. Si le taux de croissance avait été mesuré sur un de ces autres critères, les résultats eurent été différents…
6- Dialectique :
méthode de pensée remontant à Platon et Aristote, modernisée par Kant puis Hegel (qui lui fera faire un saut qualitatif en affirmant la relativité et l’objectivité absolue du savoir (sur les « croyances »), elle est logique. L’apport principale de Marx est d’avoir posé tous les problèmes de la nature et de l’existence humaine sur le terrain de la pratique. La dialectique de Marx part du principe que se sont les conditions matérielles réelles dans lesquelles les Hommes vivent qui forgent leurs idées et, non l’inverse. Il pose donc la primauté des faits sur les idées.
7- Le capitalisme contemporain (ou tardif) :
le système capitaliste n’a jamais été figé, il a connu plusieurs périodes, avant et pendant sa domination : début par la petite accumulation marchande et artisanale, extension du capital productif par la création des ateliers puis des usines, généralisation des systèmes bancaires, etc. jusqu’au stade actuel où prédomine le capitalisme spéculatif et financier qui a pour double caractéristique d’une part de se détacher toujours plus de la production des biens matériels (détachement qui à ses limites, toute plus-value réelle -richesse supplémentaire en terme d’objet concret- pouvant uniquement être issue du travail), et d’autre part de pousser la logique capitaliste de profit immédiat dans les extrémités, en exigence de la production un « return » de plus-value à hauteur de ceux issus de la spéculation boursière. Cette logique interne du Capital se confond avec son uniformisation planétaire : la globalisation ou mondialisation. Qui donne désormais au Capital un espace « fini », il ne peut plus que « consommer » ce qui est à l’intérieur de cette espace, sans pouvoir rechercher des nouveaux marchés, de nouvelles matières premières, des nouvelles surfaces dans un quelconque « extérieur ».
8- Prolétariat (ou « salariat ») :
Malgré ses connotations désuètes, il reste le terme le plus approprié pour désigner tous ceux qui pour vivre ne peuvent compter que sur leur force de travail physique ou intellectuelle, qu’ils/elles vont vendre en échange d’un salaire (ceux qui sont exclus de ce marché du travail étant condamnés à vivre de la charité ou de la solidarité des autres pour obtenir un revenu de remplacement), par opposition à ceux qui vivent du travail des autres parce qu’ils possèdent les moyens de production.