Marginalisation de l’agriculture conventionnelle

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Depuis plusieurs années, la marche vers une agriculture plus respectueuse de la nature est lancée. Dans ce courant, les agriculteurs et viticulteurs conventionnels se sentent de plus en plus marginalisés par la société. Ce constat est d’autant plus blessant lorsqu’on sait que ceux-ci participent, en grande partie, à la production nationale et font des efforts continus pour améliorer leurs procédés. 

Un manque de reconnaissance de plus en plus accru

Actuellement, la campagne présidentielle française est très portée sur toutes les préoccupations qui touchent à une agriculture plus en harmonie avec la nature. Dans ce souci de préservation de la biodiversité, on peut aisément relever un manque de reconnaissance à l’endroit de l’agriculture conventionnelle. Partageant cet avis, plusieurs agriculteurs du domaine sont outrés de cette absence de gratitude, malgré tous les efforts qu’ils font pour préserver la nature.

Il faut dire que la situation actuelle est plutôt tendue. En effet, le monde semble demander des comptes sans prendre en considération tout ce que lui apporte l’agriculture conventionnelle. Cette relation à sens unique commence à peser sur les professionnels du domaine, car l’absence de transition n’implique pas des pratiques agricoles intensives et peu raisonnables.

Contrastes entre écologie et économie

Chaque année, l’utilisation des intrants et pesticides nécessite des dépenses très lourdes. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les agriculteurs et viticulteurs conventionnels ne sont pas friands des produits chimiques, puisqu’ils sont coûteux. En dehors de leurs convictions, les données économiques les poussent donc à réduire l’utilisation des intrants.

Ils se tournent alors vers les alternatives comme l’utilisation du fumier pour réduire l’ampleur de ces derniers. Certains professionnels vont plus loin en développant des techniques beaucoup plus efficaces. Loin de vouloir abandonner l’agriculture conventionnelle, ceux-ci estiment que cette amélioration progressive des procédés agricoles est bien plus bénéfique qu’une transition vers le bio.

Un avenir incertain dans le bio

L’année 2020 a connu une évolution des cultures biologiques. Recouvrant 2,55 millions d’hectares, celles-ci occupaient 9,5 % des terres agricoles utiles pour la France. Cependant, les statistiques de l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI) ont révélé une baisse de la valeur des produits biologiques d’environ 3,1 % en 2021. Cette régression serait la conséquence de l’évolution de campagne.

Avec l’arrivée des populations néo-rurales hostiles aux exploitants, le métier agricole ne tient qu’à un fil. Un constant équilibre doit être préservé entre les données financières et celles qui sont liées aux rapports sociétaux. Face au dialogue fermé des lobbys écologiques, les relations deviennent encore plus compliquées.

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