Le 23 avril, plusieurs arrêtés préfectoraux furent adoptés, afin de lutter contre la sécheresse précoce qui sévit en France depuis le printemps. Axés sur la restriction de la consommation d’eau, ces arrêtés semblent concerner près de dix départements français. Classés selon divers niveaux d’alertes, ceux-ci doivent dorénavant se plier à certaines décisions contraignantes.
Des restrictions évolutives
Afin de combattre la sécheresse précoce qui fait rage, plusieurs mesures restrictives ont été mises en place. Pour assurer leur application, quatre niveaux d’alerte furent identifiés par les autorités préfectorales. En dehors des zones de vigilance marquées en gris, on peut observer des zones d’alerte représentées en jaune ou des zones d’alerte renforcées répertoriées en orange. Pour le moment, les zones de crise sont représentées en rouge.
Comme on pouvait s’y attendre, les restrictions sont évolutives en fonction des niveaux d’alerte précités. Pour les zones non alarmantes, il faut noter une sensibilisation et une limitation au niveau de la consommation domestique de l’eau. Par contre, les zones alarmantes nécessitent la mise en place de certaines interdictions. En outre, l’utilisation de l’eau potable, l’arrosage des espaces verts et le lavage des voitures sont interdits.
Des restrictions au niveau de l’agriculture
Chaque année, l’agriculture consomme à elle seule 80 % d’eau dans la période comprise entre le mois de juin et celui d’août. À certains endroits, réduire cette consommation devrait s’avérer utile pour faire des économies pouvant atteindre les 30 %. C’est dans cette optique que les préfets des zones alarmantes ont dorénavant la possibilité d’interdire l’irrigation des terrains pendant une journée.
Par exemple, la prohibition des prélèvements peut s’étendre sur 3 jours dans les zones en alerte. Cependant, il faut compter près de 3,5 jours minimum pour les zones en alertes renforcées. Quant aux zones en alertes rouges, elles peuvent tout bonnement entraîner la cessation de l’utilisation de l’eau pour l’irrigation des terres agricoles.
Le département des Bouches-du-Rhône en situation critique
À ce jour, un seul département a été répertorié en rouge (zone de crise). Il s’agit de la partie ouest des Bouches-du-Rhône. Compte tenu de sa situation critique, cette zone est soumise à certaines recommandations mentionnées dans l’arrêté du 15 avril 2022. Parmi elles, nous avons : la réduction de la consommation domestique de l’eau, la restriction des usages secondaires de l’eau (nettoyage extérieur, lavage des voitures…), l’adaptation des diverses plantations aux conditions climatiques en vigueur, la restriction du lavage des trottoirs et voies au minimum de salubrité…
Un conseil : utiliser le système de goutte à goutte pour humidifier la terre de votre potager. Vous ferez ainsi des économies.