Les petits agriculteurs laissés pour compte dans le financement climatique

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Tous les petits agriculteurs réunis contribuent à hauteur de 50 % dans la production alimentaire mondiale. Mais ils ne perçoivent que 1,7 % de subvention de la part des finances. Tel est le constat du Fonds international de développement.

Les petits agriculteurs non pris en compte par les pouvoirs publics

La contribution des petits agriculteurs n’est pas moindre dans la production alimentaire mondiale. Leur apport va de 50 à 80 % dans les pays en développement, ce qui permet de nourrir environ 2 milliards de personnes à travers le monde. Cet apport n’est pourtant pas apprécié à sa juste valeur, vu que ces derniers ne perçoivent que 1,7 % de subventions et financements pour la préservation du climat. C’est le constat amer qu’a fait remarquer le FIDA dans son rapport du 12 novembre.

Ce financement ne constitue qu’une infime contribution par rapport à leurs besoins. Le financement en faveur des mesures contre les bouleversements climatiques a dépassé les 500 milliards de dollars, mais les petits exploitants agricoles ne perçoivent que 10 milliards.

Cette situation est inacceptable selon le Président du FIDA. En effet, les petits producteurs permettent d’alimenter environ le tiers de la population mondiale, et ils sont les plus soumis aux conditions météorologiques qui deviennent de plus en plus difficiles à maîtriser. Ils vivent sur des terres à faible rendement et sont confrontés aux changements climatiques. Cependant, ils ne bénéficient pas assez d’aide pour le travail, alors qu’ils devraient avoir accès aux financements leur permettant de développer leur production.

Le traitement à l’engrais, la riziculture et l’élevage intensif sont les principales causes d’émission de gaz à effet de serre. Les petits agriculteurs n’exploitent pas plus de cinq hectares. Par conséquent, leur émission de gaz est réduite, et ils sont les premières victimes de la dégradation des sols. Ils devraient donc obtenir des dédommagements en conséquence.

Le FIDA a pour mission d’éradiquer la faim et la pauvreté en milieu rural. Il est prévu qu’il lance l’année prochaine un programme élargi d’adaptation de l’agriculture paysanne. Il s’agit d’un mécanisme de financement climatique qui permettra aux petits producteurs d’obtenir des financements.

Objectifs du FIDA

Le FIDA investit dans les populations rurales et contribue à leur donner les moyens d’augmenter leur sécurité alimentaire. L’aide du FIDA permet aux populations rurales d’accroître leur revenu et d’améliorer leur qualité de vie à travers des financements. Avec les subventions et les prêts à faible taux, les petits exploitants agricoles peuvent développer leur entreprise. Depuis 1978, le Fonds a déjà accordé près de 22,4 milliards de dollars aux populations agricoles sous forme de crédits et subventions.

Créé en 1977 suite à la conférence sur la faim, le FIDA est un organisme rattaché aux Nations Unies avec son siège en Italie. Son objectif est d’éradiquer la faim dans le monde à travers le financement des agriculteurs et des organisations paysannes ainsi qu’à travers la création et le financement des structures d’aide au monde paysan. Il a également pour objectifs de favoriser l’accès aux ressources naturelles aux populations pauvres, aider les pays pauvres à perfectionner leurs technologies agricoles et aussi aider à rendre le marché agricole plus compétitif.

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