Le secteur de l’agriculture subit d’énormes transformations en France. Ces divers changements ont pour but d’assurer sa souveraineté alimentaire tout en développant l’agroécologie. Pour atteindre ces objectifs, le numérique est mis à contribution pour répondre aux problèmes auxquels font face les agriculteurs.
Les innovations dans le secteur de l’agriculture
Le souhait du gouvernement français est d’avoir une agriculture souveraine, résiliente et durable. Le point d’honneur qui est mis sur l’agroécologie prouve son engagement dans la 3e révolution agricole. D’ailleurs, plusieurs solutions sont proposées pour dynamiser le secteur et faciliter la tâche aux premiers acteurs (les agriculteurs). Entre autres innovations, on peut citer :
- La création des robots agricoles ;
- L’usage des capteurs et des drones ;
- Le recours aux stations météo ;
- Les dispositifs de reconnaissance d’image.
Ces créations sont le fruit des recherches qu’effectuent les startups, les instituts de recherches et les entreprises industrielles. Les enjeux actuels consistent à améliorer la performance de ces inventions afin de les déployer sur le terrain. Le gouvernement français est conscient de l’impact que peuvent avoir ces créations dans le domaine agricole.
Pour encourager le développement d’autres idées de solutions plus novatrices, il a mis en place une politique de financement. À partir du mois de novembre 2021, des subventions ont été accordées à plusieurs personnes porteuses de bons projets. Puis, à l’horizon 2030, d’autres stratégies seront adoptées pour booster la révolution agricole en cours.
Impacts de ces nouvelles technologies et plan du ministère de l’Agriculture
Même si tous les agriculteurs français n’ont pas encore accès à ces solutions numériques, la majorité en fait déjà usage. Ils l’utilisent essentiellement pour gérer leur exploitation et accroître leur taux de rendement. Cela favorise le partage des données agricoles et permet de relever les défis liés à l’agriculture. Actuellement, des initiatives sont portées par les Chambres d’agriculture pour permettre un meilleur déploiement de ces nouvelles technologies chez plus d’agriculteurs.
Le souhait du gouvernement est de perpétuer les acquis en permettant à beaucoup de jeunes apprenants d’acquérir des compétences numériques. Pour ce faire, l’initiation au numérique pourrait commencer à partir du secondaire pour ceux qui suivent un enseignement agricole. Ces cours seront approfondis durant le reste du cursus de ceux-ci, notamment au cours supérieur et dans les centres de formation professionnelle. De même, les agriculteurs et les conseillers agricoles auront droit à un accompagnement spécial.
Ces différentes mesures visent à atteindre deux grands objectifs. D’une part, elles permettront d’accroître les compétences de tous les acteurs concernés par la 3e révolution agricole en France. D’autre part, plusieurs agriculteurs seront moins réticents à l’utilisation de toutes ces différentes innovations.
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