À l’ère du Sommet de l’Environnement organisé du 20 au 22 janvier à Amiens, il semble évident que l’engagement local est essentiel pour la transition écologique de l’Europe. Ce constat fait par le président fondateur de l’entreprise H2air, Roy Mahfouz, prend tout son sens au regard des spécificités actuelles du secteur environnemental.
Sommaire
Une vision écologique toute tracée pour l’Europe
Au cœur des nombreuses batailles environnementales et climatiques menées à ce jour, l’Union européenne n’a cessé d’aller au front. N’eût été sa participation, de nombreuses avancées n’auraient pu être obtenues. Bien que cette implication soit admirable, la dégradation de l’environnement continue de gagner du terrain.
Entre appauvrissement des ressources naturelles et dérèglement climatique, la situation n’a pas l’air de s’arranger. Dans ce schéma déplorable, la France a décidé de faire de la transition écologique le point central de sa présidence au conseil de l’Union européenne.
De ce fait, une feuille de route fut élaborée pour toute l’Europe entière. Avant 2030, le continent souhaite atteindre plusieurs objectifs, dont l’amélioration des performances énergétiques, la baisse de l’émission des gaz à effets, la conversion de l’agriculture à hauteur de 25 % au moins et l’augmentation du rang des énergies renouvelables.
D’ici 2035, ces objectifs augmentent d’un cran, puisque le continent espère bannir l’utilisation des énergies fossiles et promouvoir le recours aux biocarburants en aéronautique et dans le secteur maritime.
Transition écologique : importance de l’échelon local et bénéfices
Sur une dizaine d’années, les modifications découlant de l’Union européenne tendent à réorganiser les perspectives d’avenir de notre société. Cette transition écologique devra allier objectifs environnementaux et besoins économiques.
Que ce soit par les sensibilisations, l’élaboration de nouvelles politiques, l’installation de structures plus écologiques ou l’adoption des énergies renouvelables, tous les agents économiques sont indispensables pour des avancées palpables. Par conséquent, un meilleur soutien à ceux-ci est fortement attendu des autorités publiques.
Bien que cette transition soit vitale pour l’Europe, elle n’induit pas une dégradation du système économique des pays impliqués. Au contraire, la marche vers une Europe plus écologique est porteuse de nombreux bénéfices économiques.
Au rang des nouvelles valeurs créées, il y a l’amélioration des rémunérations agricoles induite par la hausse de la gamme des cultures produites. On note aussi la diversification des débouchés agricoles grâce à la mise en place des méthaniseurs, la naissance de plusieurs carrières plus attractives découlant des modifications énergétiques engagées… Pour relever le défi, la participation collective est la clé.
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