Il y a quelques décennies en arrière, l’agriculture conventionnelle semblait être la solution idéale pour éradiquer la faim dans le monde. Les engrais chimiques, les hybrides de céréales et les pesticides de synthèse étaient utilisés pour booster la production. Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme on l’aurait voulu. On constate, de nos jours, que l’environnement est fortement menacé par cette agriculture industrialisée. Cela suscite de grandes inquiétudes chez de nombreuses personnes. Que pouvez-vous faire ? Comment protéger votre environnement local des effets néfastes de l’agriculture ?
Sommaire
Les dangers de l’agriculture industrialisée pour l’environnement
Il ne faut pas vous laisser tromper par le prix de vente au détail peu élevé des produits industriels. Ce mode de production est très polluant. Il est à l’origine des émissions de gaz à effet de serre qui détruisent les écosystèmes ainsi que la qualité de l’air et de l’eau. L’élevage intensif rend les troupeaux plus sensibles aux agents pathogènes.
Il faut défricher des forêts, abattre de nombreux animaux sauvages et surtout utiliser des produits toxiques pour accroître le rendement. Le rejet des éléments chimiques dans la nature présente des risques importants pour les sols, les écosystèmes aquatiques et la santé humaine en général. De plus, selon certaines études, l’agriculture intensive, le changement climatique et la demande excessive en protéines animales favoriseraient l’apparition des maladies zoonotiques.
L’agriculture biologique : le choix idéal pour préserver votre environnement
Pour se mettre à l’abri des dangers de l’agriculture non durable, il faut opter pour de nouvelles perspectives. L’agriculture biologique est une forme de production plus respectueuse de la nature. En France, elle est encouragée par différentes législations, comme la loi EGalim par exemple. Cette dernière stipule que 20 % (au minimum) des produits commercialisés doivent être certifiés bio. Contrairement aux modes de production intensifs, l’agriculture verte présente de nombreux bienfaits pour l’environnement. Elle permet notamment de :
- sauvegarder la biodiversité,
- favoriser la fertilité des sols,
- lutter contre le réchauffement climatique,
- préserver la qualité de l’eau.
Pour adopter l’agriculture biologique, il convient de proscrire l’utilisation des produits chimiques et l’élevage intensif des animaux. Pensez également à trier régulièrement vos déchets et optez pour des exploitations plus autonomes.
Oubliez l’utilisation des produits toxiques et l’élevage intensif des animaux
L’un des principes de l’agriculture écologique est d’éviter l’utilisation des produits qui présentent des effets néfastes pour la nature. Le compost est une solution idéale pour stimuler les récoltes sans recourir aux engrais synthétiques.
Pour les animaux, il faut adopter de bonnes habitudes en mettant fin à l’élevage en batterie et en contrôlant leur abattage. Songez aussi à modifier leur alimentation en vue de limiter la production de méthane. Vous pouvez ajouter du lin dans la nourriture de vos vaches, par exemple.
Triez vos déchets
Pour un bon tri, les déchets doivent être jetés en vrac et non en sachet. Vous devez soigneusement séparer les ordures ménagères des déchets issus de vos activités économiques (à apporter en déchetterie).
Il existe différents types de poubelles. Assurez-vous que chaque type de déchet aille bien dans le conteneur qui lui correspond.
Optez pour une exploitation plus autonome
Alimentez vos machines agricoles avec du gaz naturel. Chauffez vos exploitations avec de l’énergie solaire pour réduire l’utilisation des énergies fossiles. Trouvez des moyens pour économiser l’eau. Communiquez autour de votre activité.
Les nouvelles technologies peuvent aussi contribuer à l’agriculture durable. Certains agriculteurs ont recours à des drones pour ensemencer et arroser leurs parcelles.